Les lavoirs

15/04/2021

Bien que le brevet de la première machine à laver fut déposé en 1797, les machines à laver n'étaient pas monnaies courantes en zone rurale dans la première moitié du 20ème siècle.

Construit souvent dès la seconde moitié du 19eme siecle, principalement pour des raisons hygieniques et de salubrité publique, les lavoirs ont longtemps rythmé la vie des menagères d'autrefois.

Chaque commune disposait de son ou ses lavoirs. Il servait de machine à laver « Il fallait lavoir...pour y croire ». Les lavandières munies de leur battoir et de leur chauffrette, s'y rendaient avec leur brouette ou leur hotte remplis de linges, qui souvent était assez loin.

 Même si la besogne du lavage était pénible, cela était aussi l'occasion pour les femmes d'alentour de deviser, et de se tenir au courant des dernières nouvelles... Internet n'était pas encore arrivé.

A partir des années 50, l'arrivée de l'eau courante et de la machine à laver à domicile, conjugué à l'apparition des laveries automatiques, provoquèrent l'abandon des lavoirs.

La commune de Lavault-Sainte-Anne conserve 2 lavoirs aux lieux-dits de Gironne et du Theil.

Le Lavoir de Gironne se trouve à mi-distance entre Gironne et Marlinat, deux hameaux de la commune de Lavault-Sainte-Anne.

Il est traversé par le ruisseau du Marchat qui, venant de Villebret, va se jeter dans le Cher quelques centaines de mètres plus bas à hauteur du Moulin Bréchaille.

Ce lavoir se trouve en contre bas sur le côté gauche de la route qui de Montluçon conduit à Evaux les Bains via Mazirat.

Le petit lavoir du Theil est situé sur le trajet du ruisseau des serpents. Il est à la sortie du bourg, côté gauche sur la route menant en direction de la Charité.

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